Publié le Un commentaire

#MaGardeRobeCousueMain : la palette de couleurs et d’imprimés

Ma garde robe cousue-main : la palette de couleurs et d'imprimés

Hello, j’espère que vous allez bien ! 

J’avais tellement hâte d’aborder ce sujet dans cette série d’articles consacrés à la garde-robe cousue main ! C’est vraiment mon favori ! 

Je pourrais passer des heures à créer des palettes de couleurs. En réalité, je le fais déjà très souvent : pour mes collections Apolline Patterns, pour mes inspirations couture (par saison), pour la décoration de mon mariage, pour l’appartement… Une vraie passion, je vous dis !

J’ai décidé de partager avec vous quelques conseils, et surtout les outils que j’utilise, en prenant comme illustration des palettes réalisées récemment (mariage, shooting d’inspiration d’Apolline Patterns…)

Créer une palette de couleurs qui vous ressemble

Il y a plusieurs théories sur la « palette de couleurs » : j’en parlais par exemple dans cet article, il y a un an, avec un petit livret gratuit à télécharger

Depuis, je me suis un peu écartée de cette méthode, trop rigide à mon goût… En quelques mots, la théorie des palettes de couleurs permet de créer une palette avant tout cohérente et harmonieuse. C’est le secret pour construire un dressing où toutes les pièces vont bien ensemble, un dressing « minimaliste ». 

C’est un concept intéressant à garder à l’esprit, car ça aide effectivement à créer des tenues #homemade à partir de plusieurs pièces cousues main (ce que je considère être le plus gros défi quand on envisage de coudre tous ses vêtements). Par contre, se restreindre à ne coudre que 6 à 7 couleurs me parait un peu trop « monochrome » et contraignant.

C’est génial pour une palette de shooting d’inspiration, de décoration d’un évènement (comme le mariage), peut-être moins pour un dressing dont la durée de vie sera plus longue !

C’est pour cela que je préfère aujourd’hui parler d’une palette qui vous ressemble : notez les couleurs que vous aimez et aimez moins porter. Vous pouvez faire de même pour les imprimés ! 

Pour moi, ce serait par exemple :
Couleurs préférées : le rose, les couleurs chaudes (rouille, terracotta, beige, marron), le lurex or, le blanc/écru, le bleu ou jaune pastel…
Couleurs que j’aime le moins porter : le noir, le moutarde, le vert, les couleurs très vives (excepté le rouge).
Imprimés que j’aime : les fleuris, ou alors les imprimés de créateurs (comme Ysé ou Des Petits Hauts proposeraient), par exemple Cousette, Atelier Brunette, Lise Tailor. Ce sont des imprimés généralement réalisés par des graphistes, assez petits et poétiques, artistiques ; les rayures…
Imprimés que j’aime le moins : les motifs très géométriques, les liberties que je trouve trop compliqué à porter, les pois, les trop grosses fleurs…

Et des couleurs qui s’assemblent !

Le principal, ensuite, est de coudre les couleurs et imprimés que vous appréciez le plus, tout en faisant attention à prévoir de coudre des vêtements de couleur/imprimés qui pourraient aller avec vos couleurs favorites. Par exemple, j’adore coudre des pièces roses, mais je prévois toujours des bas plus classiques, marron ou rouille ou jean, par exemple, pour aller avec. 

Un conseil en la matière : peut-être pouvez-vous essayer de prévoir des tenues (association de patrons mais aussi de tissus) plutôt que des pièces par ci par là. Ça aide vraiment quand on débute la confection d’une garde-robe cousue main ! 

C’est ce que j’ai fait avec cet ensemble : mon top Juno (Apolline Patterns) est cousu dans une viscose imprimée Atelier Brunette, et le pantalon Nino (Apolline Patterns), cousu dans un tencel Atelier Brunette aussi, reprend exactement l’une des couleurs du top. J’étais certaine du rendu et de la complémentarité de ces deux pièces. 

D’ailleurs, il s’est avéré ensuite que le top allait à merveille avec mon autre version de Nino, en tencel rouille, puisque l’imprimé du top comportait la même couleur. Je trouve que cet exemple reflétait bien le jeu qui est possible une fois qu’on maitrise bien les palettes de couleurs 🙂

Si vous avez des pièces cousues-main pour lesquelles vous ne trouvez pas d’association, demandez vous juste quelle couleur irait avec, et si le top est imprimé ou comporte plusieurs couleurs, commencez par celles-ci 🙂

Canva : l’outil en ligne de mise en page que j’utilise 

Canva est un outil assez intuitif de mise en page. Il s’utilise pour tout type documents, du flyer à la présentation de projets numériques. Pour mes palettes, je prends simplement la page A4 et je crée des « carrés » de couleurs (en utilisant la pipette). Parfois, encore plus simple, je prends des photos de « Pantone » sur Pinterest, et je les charge dans Canva pour ensuite les mettre en page. Voici par exemple une palette réalisée pour la décoration de mon mariage, en septembre prochain :

Pour trouver ces couleurs, je tape des mots clés dans Pinterest, par exemple « Pantone rose » et je choisis la couleur qui me semble la plus proche de ce que je recherche. Vous pouvez aussi créer un carré de couleur dans Canva et utiliser la pipette pour trouver la teinte qui vous plait le plus. Généralement, j’aime bien mettre les photos d’inspiration sur une planche, et j’essaie de retrouver les couleurs qui me plaisent le plus à l’intérieur, pour créer ensuite les carré de couleurs !

Un exemple de palette de couleurs « couture »

Voici par exemple mon feed instagram au moment de la sortie de ma dernière collection : il est assez facile d’identifier les couleurs qui faisaient partie de ma palette, au moment de la création. Beaucoup de tons chauds, et du pastel, principalement. 

Cet exemple est particulièrement harmonieux car j’adore jouer sur la COMPLÉMENTARITÉ des couleurs lorsque je prévois un shooting d’inspiration pour ma marque. 

Mais certaines personnes préféreraient jouer sur la PLURALITÉ de couleurs plutôt que leurs complémentarité. Ce choix appartient à chacun !

Clairement, la palette de mon dressing est beaucoup moins homogène, même si on retrouve une grande part de vêtements rose, rouille, blanc/écru… mais aussi quelques exceptions rouges, noir (la petite robe…). 

 

***

 

J’espère que cet article vous a plu : n’hésitez pas à poser vos questions en commentaires si vous en avez !
A bientôt,
Estelle

Publié le Laisser un commentaire

Présentation : une garde-robe cousue main !

DÉFI : une garde-robe cousue main qui vous ressemble !

Hello ! Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter la série d’articles qui arriveront prochainement sur le blog ! Cela fait plusieurs semaines que je travaille dessus et j’espère qu’ils vous plairont 🙂

Vous êtes de plus en plus nombreuses à vous questionner sur vos choix de patrons ET de tissus. En discutant avec beaucoup d’entre vous sur Instagram, je me rends compte que toutes nos interrogations tournent autour d’une volonté : coudre une garde-robe qui nous ressemble, dans laquelle on se sente bien et qu’on porte au quotidien. 

J’ai donc décidé de vous aider en vous livrant tous mes conseils pour vous créer la garde-robe cousue main de vos rêves !

J’ai appris à travers mes collections Apolline Patterns

La conception de mes collections Apolline Patterns m’a vraiment permis de construire les associations patrons/tissus les plus cohérentes possibles, car vous savez que je m’efforce, pour chaque collection, de vous proposer un univers visuel cohérent. J’ai donc pas mal joué avec les couleurs, les matières, les imprimés, les décors… Bien entendu, ce jeu est poussé à l’extrême car je présente un UNIVERS pour UNE collection. Mais je crois que les enseignements ont été nombreux et méritent d’être partagés !

Autre principe qui guide la conception de mes collections : je cherche à vous proposer des patrons qui vont ensemble et qui peuvent se porter au quotidien. Au moment de décider des nouveaux modèles de la collection Printemps-Été 2020, j’ai fait le bilan suivant : j’avais beaucoup de blouses ou robes, et un seul pantalon. Aucune veste de mi-saison. Alors j’ai avant tout cherché à vous proposer ces nouveaux « basiques » qui pourraient accompagner les patrons Apolline Patterns que vous connaissez. D’où Nino, le pantalon minimaliste et versatile; Christie, la veste aux multiples facettes (veste de mi-saison dans un lainage, veste pour le travail dans un tissu plus léger et fluide, type « tailleur ». J’ai re-dessiné Eléonore qui, à mon sens, est la blouse parfaite pour aller travailler, associée au pantalon Nino et à la veste Christie. 

Le programme de cette série dédiée à la conception d’une garde-robe cousue main !

Tout au long de ces semaines, je vais brosser pas mal de sujets liés au choix des tissus et des patrons : 

• Identifier ses matières préférées
• Trouver les coupes qui nous vont OU que nous aimons porter
• Choisir des pièces adaptées à notre vie quotidienne (bureau, enfants…)
• Mes meilleures astuces pour trouver l’inspiration
• Le secret des palettes de couleurs
• La CLOSET DETOX
• Par où commencer : prioriser ses projets en fonction de sa closet detox
• Une garde-robe équilibrée : basiques et pièces plus audacieuses
• Penser des tenues plutôt qu’acheter au coup de coeur ?
• Organiser ses projets pour visualiser (+ présentation de mes outils préférés)
• Annuaire de mes merceries préférées

Rendez-vous dimanche prochain !

J’espère sincèrement que vous apprécierez ces contenus ! Ils m’ont été souvent demandés et j’ai enfin trouvé le temps d’écrire 🙂 

Une fois la série terminée, j’essaierai également de continuer d’étoffer le sujet, de manière peut-être plus pratique, en partageant avec vous, par exemple, les dessins qui sont à la base de mes collections, ou alors mes inspirations projets/tissus quotidiennes !

A bientôt,
Estelle

 

Vous souhaitez commencer la couture ou vous améliorer ?
Consultez mon guide !

Tous les articles et DIY vidéo réalisés ici et qui me semblent les plus utiles aux couturières, débutantes, amatrices ou confirmées ! Retrouvez également mon ebook gratuit spécialement conçu pour les débutants !

Publié le 6 commentaires

Comment choisir sa taille de patron ?

Comment choisir sa taille de patron de couture ?

Hello ! J’espère que vous allez bien 🙂

Aujourd’hui, on se retrouve pour répondre à une question que je reçois parfois pour mes patrons Apolline. Une question légitime, que l’on débute ou non en couture : comment choisir la bonne taille de patron ?

Lors d’un Live organisé sur Instagram, je me suis rendue compte que ce n’était pas toujours évident, alors voici quelques pistes pour vous permettre de (presque) toujours faire le BON CHOIX. 

La première chose que vous devez faire est de prendre vos mensurations : tour de poitrine, tour de taille et tour de hanches a minima. Vous pouvez également prendre votre carrure dos, une mesure utile notamment pour les blouses et chemisiers. 

Votre taille de patron de couture n’est pas votre taille en prêt-à-porter !

Je ne pourrais pas vous donner d’explication précise à cette différence, mais elle existe. Je reçois souvent la question suivante : « Quelle taille Apolline Patterns choisir si je porte du 40 dans le prêt-à-porter ? ». Une question à laquelle il m’est difficile d’apporter une réponse, puisque les tailles varient souvent entre différentes marques de prêt-à-porter. D’où l’importance de prendre SES mesures et de ne plus parler qu’en « mensurations » 🙂

Il n’est donc pas étonnant de faire un 40 en taille de patron quand on s’habille en 38 dans le prêt-à-porter ! Et ce n’est pas grave 🙂 Par exemple, dans le prêt-à-porter, je porte souvent du 36. Pour les patrons de couture, je couds généralement en 38, quitte à reprendre quelques centimètres par ci par là, si nécessaire (ça l’est rarement).

J’ai pris mes mensurations : comment fonctionne le tableau de tailles ?

Voici par exemple le tableau de taille des patrons Apolline Patterns : j’ai choisi d’afficher les tailles en « fourchette » plutôt qu’en chiffre unique, pour vous permettre de mieux vous y retrouver. Ainsi, si vous faites 94 cm de tour de poitrine, 73 cm de tour de taille et 101 de tour de hanches, vous êtes dans la taille 40.

La petite subtilité, c’est qu’un tableau de tailles représente la morphologie MOYENNE des femmes françaises actuellement (ces dix-quinze dernières années) : mais une moyenne reste une moyenne. On peut donc se retrouver dans le cas où nous entrons dans plusieurs tailles. Par exemple, un tour de poitrine en 40, un tour de taille en 42, et des hanches en 40.

Comment faire son choix dans ce cas ? Voici quelques conseils !

1- IDENTIFIEZ la mesure la plus importante à prendre en compte dans votre patron. Par exemple, pour une blouse, la mesure la plus importante est le tour de poitrine, et en second les hanches (la taille est rarement ajustée). Pour un chemisier ajusté à la taille, le tour de poitrine puis le tour de taille. Pour une jupe, le tour de taille puis de hanches. Tout dépend bien sûr du modèle et de son caractère ajusté !

2 – CONSULTEZ le tableau des mesures du vêtement fini, s’il existe. Mes nouveaux patrons disposent de cette donnée. Cela permet de s’assurer, si on hésite entre deux tailles, que notre corps passe bien dans le vêtement 🙂

Le concept des tableaux de tailles en couture

Côté créatrice de patron, voici les impératifs : pour chaque taille donnée, votre vêtement doit tomber correctement que votre cliente soit dans la fourchette basse ou haute de chaque taille. Le sujet de l’AISANCE d’un patron est aussi important qu’il est une question de choix, de sensibilité.

Vous me rapportez, par exemple, assez souvent, que vous trouvez, chez certaines créatrices, que le patron taille « trop grand », alors que vos mensurations correspondaient bien à une taille. Pourquoi ?

Je vais caricaturer un peu : imaginez que l’aisance choisie par une créatrice soit de 4 cm au niveau de la poitrine, c’est-à-dire que le vêtement mesurera 4 cm de plus que vos mensurations. Ceci doit être vrai pour chacune des mesures dans chacune des tailles : mais là, on ferait du sur-mesure ! Du coup, l’aisance doit être calculée de façon à ce que les personnes se situant dans la fourchette haute d’un 38 (c’est-à-dire 90 ou 91 cm de tour de poitrine) ne se sentent pas trop étriquées dans leur taille… ce qui veut forcément dire que les personnes se situant dans la fourchette basse du 38 auront un vêtement un peu plus ample. L’aisance est donc un curseur que chaque créatrice peut déplacer selon les modèles, la sensibilité, etc.

Ce semi-mesure explique ainsi qu’il faille parfois faire quelques ajustements sur un patron. Selon moi, l’exemple le plus pertinent se situe au niveau du tour de taille des jupes ou pantalons (conçus sans élastique, bien sûr). Car imaginons que l’aisance soit pensée, pour la ceinture d’une jupe, au minimum, soit 2 cm. Si on est dans la tranche haute du 38, soit 70 ou 71 cm de tour de taille, le tour de taille du vêtement fini en 38 mesurera 73 cm. Il tombera parfaitement. Mais pour une personne dont le tour de taille se situe dans la tranche basse, 67 cm par exemple, il y aura plus d’aisance (73 – 67 cm = 6 cm d’aisance). La conséquence ? La taille tombera un peu sur les hanches.

Bien entendu, les créatrices peuvent prendre l’attitude contraire, soit calculer une aisance par rapport à la moyenne d’une fourchette de taille, au risque que les personnes se situant dans la fourchette haute de chaque taille se sentent un peu serrées.

***

Je trouvais que cette explication « vue de l’intérieur » était intéressante, car elle permet de mieux comprendre le fonctionnement d’un tableau de tailles. J’espère que cela vous a été utile 🙂

À très vite,
Estelle

Publié le 12 commentaires

Comment j’envisage la couture en 2020

***

Hello ! J’espère que vous allez bien et que vous avez profité autant que possible des fêtes de fin d’année et de vos proches. Je suis super heureuse de vous retrouver aujourd’hui : contre toute attente, janvier est un mois que j’apprécie… Pourquoi ? Parce qu’il est synonyme de « commencement », de « départ », de « renouveau ». Je trouve cette période particulièrement stimulante et motivante 🙂

Vous le savez si vous me suivez depuis quelques temps, je ne suis pas fan des « Bonnes résolutions ». En fait, je n’en ai aucune pour 2020. Je souhaite simplement profiter de chaque instant pour cette année qui s’annonce riche en aventure. Le mariage, en septembre, étant sans doute la plus belle !

Toutefois, j’avais envie de parler couture, notamment la manière dont je l’envisage à présent. L’année précédente m’a beaucoup fait réfléchir, et j’ai aujourd’hui de nouvelles envies. Ce ne sont pas des objectifs, plutôt des valeurs qui me semblent importantes d’appliquer à mon quotidien.

Diversifier mes cousettes

Quand je regarde dans le rétroviseur, je me rends compte que mes créations sont essentiellement des pièces de la vie de tous les jours (blouse, jupe, robe…) : forcément, il fallait bien commencer quelque part. J’imagine que nous avons toutes un peu tendance à coudre ce que nous utiliserons le plus. CQFD. Sauf qu’à présent, j’aimerais me diriger vers une garde-robe presqu’exclusivement cousue-main : pour cela, il est indispensable de me diversifier. Legging, pyjama ou nuisette, déshabillé, tenue de yoga, body, mailles… j’éprouve vraiment l’envie, en 2020, de repousser mes limites et d’explorer de nouveaux horizons.

J’aime beaucoup l’idée de construire une capsule : choisir sa palette de couleurs, ses modèles, ses matières. Faire en sorte de tout porter et que tous les vêtements puissent aller ensemble. Dans mon cas, ce sera plutôt sous forme de garde-robe intemporelle que de capsule saisonnière, mais le concept reste le même.

Tous les conseils que j’avais pu vous donner sur la fabrique d’un dressing parfait dans le prêt-à-porter seront bientôt appliqués à ma garde-robe cousue main.

Coudre raisonnablement et (plus) responsablement

Avec Instagram et ses impératifs pour tenir un compte actif, on peut parfois avoir le sentiment qu’il faut coudre et coudre pour proposer toujours plus de contenu, inspirer encore et encore, bref, exister. C’est ce que j’ai ressenti en 2019.

Du coup, je me suis mise à coudre trop vite, par manque de temps, par urgence de publier… Et j’ai finalement peu porté ce que je cousais. C’est dommage, car je crois sincèrement qu’il est super important de penser ses projets, de prendre son temps pour les réaliser et que ceux-ci restent. Après tout, c’est ça la couture raisonnable, responsable. J’ai envie de coudre des vêtements que je porterai des dizaines de fois sans m’en lasser. Qui correspondent à mon style. Qui s’accordent bien ensemble. Qui me rendent fière.

Et pour contourner l’urgence d’Instagram ? Je prendrai plus le temps de dévoiler le processus de création du vêtement, comme le fait si bien Jennifer du blog Rose Capsule. J’aime énormément sa philosophie sur Instagram ou sur son blog. Parce qu’après tout, vous le savez, je crée la plupart du temps mes propres patrons: j’en parle mais le montre rarement. Je fais aussi des toiles avant de me lancer. Je ne le montre pas. Je coupe mon tissu, couds, pourtant, je crois n’avoir posté qu’une fois une photo derrière ma machine à coudre, un comble ! J’aimerai vous montrer davantage de détails, de finitions. Bref, saisir cette opportunité de faire mieux pour mieux vous montrer, vous inspirer, vous aider 🙂

De beaux projets qui prennent du temps

Ah les beaux projets, ceux qui font rêver mais dans lesquels on n’ose pas se lancer, pour plusieurs raisons. Prix du tissu, manque d’utilité du vêtement dans la vraie vie, peur de se louper…

Plusieurs fois, j’ai repoussé un projet qui me trottait en tête pour deux des raisons ci-dessus : le prix du tissu et le peu d’utilité d’une pièce premium dans ma vie quotidienne. Mais voilà, se lancer dans de beaux projets, ceux qui prennent du temps, c’est aussi se lancer un défi, progresser, rêver au quotidien.

Avec Instagram et ce blog, je ne couds plus seulement. Je produis du contenu pour inspirer, détailler des techniques, être utile à ma communauté. Et ça, c’est une raison suffisante ! Quand je vois ce post de Laura (@avenuedesreveries), j’ai envie de trouver un tulle et de me mettre au travail. Des fringues sublimes pour des photos sublimes. Certes, qu’on porte peu. Mais les bénéfices ? Apprendre à coudre une jupe en tulle sans patron, les finitions à privilégier avec un tissu transparent, ajouter une doublure pour rendre une pièce haute-couture portable dans la vraie vie…

En mars, vous découvrirez le beau projet qui m’a pris beaucoup de temps depuis deux mois déjà, et qui en prendra ces deux prochains mois. Ce ne sont pas des pièces qui me seront utiles, au sens où je ne les porterai pas pour aller au travail, mais elles m’ont permis de créer des DIY qui vous seront utiles pour donner vie à vos envies. J’ai tellement hâte de commencer à tous vous dévoiler, à vous inviter à suivre le processus de ces créations…

***

J’espère que ce billet vous aura plu, et qu’il aura peut-être éveillé en vous des envies… ou de la hâte de voir ce qui arrive par ici !

À très vite,
Estelle

Publié le 5 commentaires

Que coudre avec la maille piquée : le patron Jade

Hello ! Je vous retrouve aujourd’hui avec un billet « couture » & un focus sur un tissu assez original : la maille piquée ! Cette matière, on la doit à Aurélie de la boutique Fil-Etik (tissus éthiques et bio) : pour que vous visualisiez mieux, il s’agit d’un tissu assez similaire aux polo de la marque au crocodile vert… sauf que là, le tissu est bio et tricoté au Portugal !

Autre grand avantage : la maille piquée n’est pas un tissu exclusivement stretch. Elle se prête également à la couture de patrons chaine et trame ! Voici une proposition d’inspiration pour le tissu que j’ai choisi en coloris rose poudré…

Sur les conseils d’Aurélie, j’ai conçu un patron maison qui répondait au critère suivant : un patron plutôt ajusté au niveau du buste & des bras, afin de casser l’aspect « sport » que l’on prête souvent aux polos.

J’ai créé le patron Jade, une blouse à la coupe trapèze, ajustée au niveau des épaules et du haut du buste, avec un tombé plus ample au niveau des hanches. Il y a deux petits empiècements sur le devant, ce qui m’a permis de rajouter des fronces légères. Le col Claudine, c’était ma manière de donner une touche preppy à ce tissu casual. J’en suis fan ! Au dos, on retrouve le montage classique d’un chemisier : j’ai centré les fronces légères au niveau du milieu dos, pour « maitriser » l’ampleur et avoir un tombé élégant.

J’espère que cette interprétation vous plaira 🙂

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation ou la couture de la maille piquée, n’hésitez pas à m’écrire dans les commentaires 🙂

À bientôt,
Estelle