Hello Hello ! Quel plaisir de vous retrouver après cette pause estivale 🙂 Le blog a pris quelques vacances, bien méritées, qui m’ont surtout permis de me consacrer à ma nouvelle collection de patrons.
Pour nos « retrouvailles », j’ai choisi de répondre à LA question qui m’a été le plus posée ces derniers temps : comment diable ai-je commencé la couture ?
La couture en autodidacte…
Depuis que je suis enfant, je dois reconnaitre que je n’aime pas vraiment me retrouver dans des situations de « cours », plus ou moins particuliers soient-ils. J’aimais bien l’école, mais bizarrement, je trainais toujours des pieds lorsqu’il s’agissait de me rendre à mon cours de piano, ou à la danse. Pourquoi ? Je crois que je suis d’un naturel timide et peu sûr de moi, qui fait que je n’aime pas apprendre, poser des questions, faire des erreurs… devant les AUTRES.
Du coup, lorsque j’ai commencé la couture, la question ne s’est même pas posée : avec le nombre de livres, de blogs et de tutos Youtube à disposition sur le net, j’étais persuadée de pouvoir me dépatouiller toute seule.
… Sans compter qu’en apprenant en autodidacte, on évite l’impact sur un budget déjà quelque peu serré 😉 !
Mes premiers manuels de couture
Mon encyclopédie de la couture
Assez vite, je me suis quand même aperçue que j’aurais besoin d’un vrai manuel assez épais regroupant les principales techniques de couture. Car quand j’ai commencé à acheter des patrons (grande folle que je suis, j’ai commencé par des Burda ou des Vogue, que je vous déconseille… c’est similaire au chinois lorsque l’on débute la couture !), j’ai souvent butté sur des techniques qui n’étaient pas explicitées.
Je trouvais en général facilement des tutos sur Youtube, mais avoir une encyclopédie à portée de main, illustrée et précise, sauve vraiment la mise… et permet un gain de temps considérable !
Mes parents m’ont offert pour mon anniversaire cette Encyclopédie de la couture (aux éditions Flammarion). Franchement, elle est vraiment parfaite. On y apprend tout, de la prise de mesures aux techniques de coutures les plus essentielles. Il faut parfois lire, relire et re-relire les explications, mais dans l’ensemble, on comprend vraiment bien. Le livre est particulièrement bien illustré, ce qui facilite la tâche 🙂
Les blogs & chaînes Youtube
Alors que je pensais que les blogs et tutos Youtube constitueraient ma principale source d’information, j’en ai finalement utilisé très peu… Pour les techniques, je tombais en revanche très souvent sur « Coupe-Couture« . Ce blog est une MINE D’OR. Si vous n’avez pas encore d’Encyclopédie (car celles ci sont quand même assez onéreuses), vous trouverez absolument tout sur Coupe-couture !
Mon matériel de couture
Il est possible de coudre dans un petit espace, et avec peu d’investissements matériels 🙂 Tous mes ustensiles couture logent dans une boîte et un pot à crayon, et j’ai uniquement un petit bureau sur lequel poser ma machine !
La machine à coudre : la Brother FS40
Je ne peux vous parler que du seul modèle essayé jusque là : ma machine, la BROTHER FS40. Après une an d’utilisation, j’en suis vraiment super contente ! Elle me permet de faire toutes les réalisations dont j’ai envie, même si je pense qu’elle lutterait un peu pour la confection de jeans ou de gros manteaux en laine 🙂 Mais si vous êtes débutante, il y a peu de chance que vous vous lanciez dans de telles créations !
C’est un type de machine à coudre électronique (par opposition aux machines « mécaniques »). Du coup, ma MAC (machine à coudre) fait un bon nombre de choses à ma place : je tape sur des boutons pour régler la longueur de point, la tension du fil. Elle fait elle-même les boutonnières, je n’ai qu’à la régler pour cela.
Je pense que si l’on souhaite coudre sans trop s’ennuyer (après tout, pourquoi devoir savoir régler son point mécaniquement quand la technologie nous permet d’appuyer sur un bouton?), l’option électronique, certes un peu plus chère, permet un gain de temps inestimable !
J’ai eu ma MAC Brother FS40 pour 170€, car elle est très régulièrement en promo chez La Redoute ! Le seul bémol que certaines trouveront à la Brother est de ne pas avoir de système auto-guidé pour insérer le fil dans l’aiguille, mais je trouve qu’on y arrive très bien à la main 🙂
Les ustensiles de base
Pour commencer à coudre, il vous faudra quelques ustensiles de base, dont voici les principaux :
– un set d’épingles, ainsi qu’un support en mousse pour les poser (les deux sont souvent vendus ensemble)
– une bonne paire de grands ciseaux pour couper le tissu, et de plus petits pour couper les fils. Ne faites pas l’impasse là -dessus : même si une paire de ciseaux semble chère, elle est vraiment INDISPENSABLE pour des pièces bien nettes 😉
– un « découd-vite« : long de quelque centimètre, il agit comme une baguette-magique lorsque vous vous trompez, et vous permet de découdre n’importe quoi sans abîmer le tissu !
– une craie, pour marquer des repères sur vos pièces, notamment pour la confection des pinces…
– des aiguilles pour votre machine à coudre. Il est un peu perturbant au début de s’y retrouver en termes de taille… en général, je couds avec une 70 ou 80, sauf pour les tissus fins où je descends à 60 ! Pour les tissus plus épais, 90, et pour les jeans, 100 à 110 !
– un mètre ruban
– un petit tournevis pour changer les pieds-de-biche de votre machine (vous comprendrez cela en achetant votre première MAC, et en lisant attentivement le manuel d’utilisation…!)
– un retourne-biais, qui vous permettra de retourner rapidement des bretelles, liens à nouer, etc, etc.
– des bobines de fil de la couleur de votre tissu 😉
– une grande règle en métal (minimum 50 cm !)
– du papier-calque pour recopier vos patrons (parce que les couper, c’est un peu barbare 😉)
Et c’est tout !
Vous voyez, ce n’est pas SI effrayant…
La couture en pratique
L’étape cruciale du choix des tissus
C’est de ce côté que ça se corse. En débutant la couture, j’ai trouvé qu’il s’agissait là du plus difficile… Apprendre à distinguer les différents types de tissus (par exemple, entre la baptiste de coton, la gabardine, la toile de coton, le voile de coton…), et à les visualiser, afin de savoir si ceux-ci se prêteront bien au projet que l’on a en tête !
Je ne vais pas vous mentir… il y aura des ratés ! Mais voici tout de même quelques astuces pour ne pas trop se tromper 🙂
– Au début, prenez le temps de vous rendre dans un VRAI magasin de tissus. Un magasin physique où vous pouvez toucher, froisser, observer. Faites défiler les rouleaux sous vos doigts, et regardez bien les étiquettes, qui vous indiqueront précisément la composition et le « nom » du tissu. Vous ne vous en rappellerez pas du premier coup, il faudra renouveler l’opération, mais c’est le meilleur moyen de se familiariser avec la matière 🙂
– Alors certes, vous serez vite tentées de trouver des tissus sur les formidables e-shops à votre disposition (Pretty Mercerie, Little Fabrics, The Sweet Mercerie, Fil-Etik)… Si vous hésitez sur un type de tissus, je vous conseille de bien lire les descriptions. Elles vous indiqueront les réalisations auxquelles se prêtent tel ou tel tissu. Sachez enfin qu’en ligne, les retours ne sont pas toujours acceptés, puisqu’il s’agit de tissus « à la coupe », donc personnalisés.
Les kits « prêt-à -coudre »
Il existe également des concepts ultra-sympas pour les débutants (et intermédiaires, selon le modèle choisi), comme celui de Fier comme un Paon. L’idée ? Vous proposer des kits « prêt-à -coudre » pour des pièces intemporelles. Le principe est simple : la marque sélectionne des tissus, en différents coloris, et pense des patrons. PUIS, gain de temps ultime : vos pièces sont découpées quand vous les recevez. Vous n’avez vraiment plus que la partie FUN : la couture !
Lorsqu’on débute la couture, je trouve ce concept particulièrement pratique et motivant : vous ne risquez pas de faux pas en termes de tissus, et vous ne vous découragez pas avec la partie « décalquage de patron » + découpe 😉
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