Publié le 9 commentaires

Adapter un patron à sa morphologie

Chaque morphologie est unique : d’ailleurs, il est assez rare que vos mensurations correspondent parfaitement au tableau de taille ! Poitrine menue, hanches plus développées : il est par exemple courant d’être à cheval sur deux tailles du tableau de mesure. De la même manière, même si vous restez dans une seule taille, vous pourrez, une fois le vêtement cousu, remarquer que le buste n’est pas assez ajusté à votre goût : c’est le cas, par exemple, quand vous êtes dans la tranche basse d’une taille (88 cm de tour de poitrine pour la taille 38, qui va de 88 à 92).

Voici quelques astuces pour choisir votre taille, et effectuer quelques ajustements propres à votre morphologie !

Je recommande toujours de faire une toile avant de coudre un patron pour la première fois dans un joli tissu. Je ne le faisais pas avant, mais depuis plusieurs mois, c’est une case obligée : cela permet d’apporter sereinement d’éventuelles modifications de morphologie, sans risquer d’abîmer le tissu définitif 🙂

Les petits ajustements dans une même tranche de taille

Les principales modifications portent souvent sur :
• l’aisance au niveau de la poitrine
• la longueur de vêtement
• l’ampleur au niveau des bras
• la longueur d’épaule
• la hauteur de la pince
• l’aisance de l’encolure
• l’ampleur au niveau d’un short ou pantalon, lorsque la pièce fait des « moustaches »

Voici comment résoudre simplement chacun de ces problèmes… Dans tous les cas, je recommande toujours de faire une toile au moment de coudre son vêtement, pour être ainsi certaine de choisir la bonne taille, et avoir la possibilité de tester d’éventuelles modifications sans risquer d’abîmer un tissu 😉

L’aisance au niveau de la poitrine

Ici, la manipulation est très simple : si vous estimez que l’aisance est trop importante au niveau de la poitrine, vous pouvez ôter, au niveau des côtés du buste-devant et dos, quelques millimètres voire centimètres. Je recommande toujours d’y aller 5 mm par 5 mm.

La longueur du vêtement

Les patrons Apolline prennent une stature de 168 cm comme point de référence : si vous êtes plus petite, il vous faudra sans doute ôter quelques centimètres aux manches / jambes / longueur générale du vêtement. Si vous mesurez plus de 175 cm, prévoyez toujours 5 centimètres en plus au niveau des manches, du bas d’une robe ou des jambes d’un pantalon : cela évitera de mauvaises surprises !

L’ampleur au niveau des bras

Comme pour les bustes-côté, il est possible que vous ayez des bras particulièrement fins ou plus potelés. J’indique désormais les dimensions du vêtement porté dans chaque taille, ce qui vous permettra de comparer à votre tour de bras. S’il vous semble que le tour de bras du vêtement est trop proche de votre tour de bras, n’hésitez pas à rajouter quelques centimètres, de manière égale des DEUX côtés de la manche. Idem si vous avez besoin d’en ôter : toujours des DEUX côtés de la manche.

Dans le premier cas, il n’est généralement pas nécessaire de modifier l’ampleur de l’emmanchure car l’ajout des centimètres se font à la marge : toutefois, vous pourrez être contrainte de réaliser des fronces sur le haut de la manche, pour résorber l’embus. Dans le second, gradez vers une taille d’emmanchure du buste-devant et dos plus grande.

La longueur d’épaule

C’est une donnée clé et elle a toute son importance lorsqu’on coud une blouse ou une chemise ajustée (les patrons Ambre ou Rosalie, par exemple). Je conseille toujours de vérifier cette donnée, surtout si on fait moins d’1m60 ou plus d’1m75 😉

Notez que les modifications sur une longueur d’épaule doivent se reproduire sur le buste-devant, le buste-dos, et les parementures associées s’il y en a !

La hauteur de la pince

Selon les morphologies (et l’âge!), la hauteur du saillant de la poitrine varie ! Réaliser une toile permet de vérifier que la pince-poitrine tombe parfaitement.

Si ce n’est pas le cas, il est souhaitable de remonter ou rabaisser les 3 pics de la pince d’une valeur égale. Pour déterminer cette valeur, passez votre toile et repositionnez la pointe de la pince au niveau du saillant de votre poitrine. Pour des raisons esthétiques, on conseille de décaler la pointe de la pince-poitrine 1 cm avant le saillant de votre poitrine (pour éviter de le mettre trop en avant). Décalez ensuite les deux extrémités de la pince de la même valeur, au niveau des côtés du buste-devant.

L’aisance de l’encolure

Il peut arriver qu’un vêtement vous semble un peu trop ras de cou : encore une fois, cela peut-être du fait de la morphologie, ou tout simplement de l’habitude. Personnellement, j’ai beaucoup de mal à porter des cols roulés car je les trouve oppressants, mais ce n’est pas une vérité, certaines personnes les trouvent confortables de par leur élasticité 🙂

Si vous avez l’impression que l’encolure est un peu ras de cou, deux solutions :

• Pour un col : grader vers une taille supérieure.
• Pour une encolure : vous pouvez tracer un nouveau trait à environ 1 cm (voire 1,5 cm) en dessous du trait correspondant à votre taille. L’encolure devant est souvent celle qui pose problème. N’oubliez pas de reporter la même modification sur la parementure-devant, s’il y en a une !

Les moustaches sur un pantalon

Les moustaches, ou plis sur le devant, peuvent apparaitre lorsqu’on est trop serré au niveau de l’entrejambe d’un short ou pantalon : encore une fois, cela peut dépendre d’une morphologie, notamment de cuisses plus ou moins potelées ou de hauteur du bassin.

Si vous ressentez que le pantalon est trop serré au niveau du pubis, et que vous remarquez des plis horizontaux, il faudra creuser la courbe de la fourche devant. À l’inverse, si l’entrejambe vous parait trop lâche, avec un effet « tombant » vers le bas, il faudra raccourcir la fourche DEVANT et DOS, en ôtant quelques centimètres au niveau de la ligne du bassin.

Mon buste est plus menu que mes hanches (ou l’inverse) : grader entre les tailles

L’avantage des patrons vendus dans le commerce, que ce soit en format pochette ou numérique, c’est qu’on dispose généralement d’une bonne amplitude de tailles (les patrons Apolline vont du 34 au 46). Ainsi, lorsqu’on fait un 38 en haut et un 40 en bas, ou l’inverse, on dispose de tous les éléments nécessaires sur le patron pour l’ADAPTER à notre morphologie.

En soi, rien de bien compliqué. La ligne qui a le plus d’importance est celle de la taille, pour une robe ou une combinaison, puisque c’est celle-ci qui relie le haut.. et le bas !

Dans un premier temps, étudiez bien le tableau des tailles et les dimensions des vêtements, inscrites dans chaque livret d’instructions. Repérez vos tailles idéales !

Ensuite, repérez sur votre patron la ligne de taille : celle-ci est indiquée sur mes patrons de robe qui comportent quatre morceaux (un haut-devant, un haut-dos, un bas-devant, un bas-dos). L’exception est Linda, car le modèle est assez loose et ne nécessitera aucune gradation.

• Si votre buste est plus menu que vos hanches (par exemple : buste en 38, bas en 40) : tracez un nouveau trait qui part du tracé inférieur de la pince (en taille 38), pour rejoindre le bas de la ligne de côté en taille 40. Cela vous permettra d’avoir la bonne largeur lorsque vous assemblerez haut et bas de la robe. Répétez ces opérations sur le haut-devant et le haut-dos.

Si vos hanches sont plus menues que votre buste, faites l’inverse: tracez un nouveau trait qui part du bas de la partie jupe (au niveau des côtés, en taille 38) et rejoint la taille supérieure en haut de la jupe (taille 40). Cela vous permettra d’atteindre la bonne largeur au moment de solidariser le haut et le bas du vêtement. Répétez l’opération sur le bas-devant et le bas-dos.

Je vous conseille d’utiliser une règle pour ces deux types de tracés : cela sera plus précis 🙂

***

J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles tout au long de vos cousettes !
À très bientôt,
Estelle

Publié le 8 commentaires

Quelques techniques de base en couture

Dans cette vidéo, je parcours pas à pas les techniques suivantes :

  • apprendre à coudre au point droit,
  • surfiler,
  • coudre deux pièces ensembles avec les coutures simples,
  • surpiquer et sous-piquer,
  • poser un biais invisible
  • faire un ourlet classique.

J’espère que la vidéo vous plaira. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires 🙂

Belle journée,
Estelle

Publié le 32 commentaires

Pfaff Ambition 1.0 : mon retour d’expérience

Mon avis sur la machine à coudre Pfaff Ambition 1.0 : points forts et points faibles - Blog couture Some Place Called Home

Vous l’avez peut-être déjà aperçue en stories sur Instagram… ma Pfaff Ambition 1.0 ! Car oui, mi-décembre, j’ai changé de machine à coudre, laissant ma bien-aimée Brother FS40 à ma maman, et voguant désormais vers de nouveaux défis et de nouvelles aventures avec la MAC Ambition 1.0 🙂

Cela fait bientôt un mois et demi désormais que je la teste ! J’attendais de l’apprivoiser et de me familiariser avec pour vous livrer le débrief le plus complet possible !

Le Design

Non, je vous assure, ce n’est pas ce joli design rose qui m’a fait franchir le cap de l’achat 🙂 Je suis ravie que cette MAC soit rose foncé (elle va ainsi parfaitement avec la déco de mon atelier couture), mais plus sérieusement, deux choses en particulier m’ont séduite côté design:

– Le « plan de travail », beaucoup plus spacieux que sur mon ancienne MAC. Le bras pour les manches est aussi vraiment plus fin, ce qui facilite certaines étapes de montage.

– La stabilité, car même à peine vitesse, la Pfaff ne bouge pas ! Elle est en fait beaucoup plus lourde que mon ancienne MAC, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient. Certes, elle ne bouge pas, mais si vous devez la déplacer car vous n’avez pas de coin couture dédié, cela peut vite devenir fastidieux. Heureusement, de mon côté, ma Pfaff reste H24 sur son petit bureau 🙂

– L’éclairage, car la Pfaff dispose de trois sources d’éclairage pour une bonne visibilité sur l’intégralité du « plan de travail ».

– Les rangements au sein du bras amovible : il y a deux compartiments, alors on a beaucoup de place ! En tout cas, assez pour ranger canettes et pieds de biche 😉

Mon avis sur la machine à coudre Pfaff Ambition 1.0 : points forts et points faibles - Blog couture Some Place Called Home

Les fonctions de base

Une MAC électronique

La Pfaff Ambition 1.0 fait partie des machines que l’on appelle électronique (versus mécanique). C’est le seul type de machine que j’ai connu ! J’apprécie les réglages standardisés, comme la longueur ou tension de fil, que l’on peut modifier avec de simples boutons.

L’écran électronique permet aussi de voir au premier coup d’oeil les changements effectués, et de s’y retrouver parmi les 136 points de la machine. Plutôt que de prendre le livret, je me sers exclusivement de l’écran électronique.

La machine est hyper réactive de ce point de vue !

L’enfilage

La Pfaff est vraiment intuitive : l’enfilage se fait comme sur la plupart des machines, mais est vraiment rendu agréable grâce au mécanisme hyper-efficace de « l’enfile aiguille ». Quand on a pris le coup de main, tout ça se fait en 20 secondes chrono 😉

Points d’arrêt, marche arrière, relève-aiguille

Les deux prochains points sont peut-être un peu gadget… MAIS je trouve qu’il est particulièrement agréable d’avoir l’aiguille qui se relève tout de suite après un point. Comparé à la Brother, qui ne le faisait pas, cela enlève une manipulation 🙂

La machine coud également en marche avant comme en marche arrière, ce qui est particulièrement pratique avec les points d’arrêt. Je me rappelle encore, avec la Brother, qu’il fallait appuyer 6 fois pour faire 3 points d’arrêts (baisser aiguille, puis la remonter, la baisser, la remonter, etc), car la machine ne faisait juste pas « marche arrière ».

Utiliser la pédale… ou non !

Au début, lorsqu’on m’a présenté la machine, j’avoue m’être montrée assez angoissée à l’idée de ne pas appuyer sur la pédale pour coudre. J’avais l’impression de ne plus avoir le contrôle sur ma couture !

Finalement, je me prends de plus en plus à utiliser le bouton « Start/Stop » sans la pédale. Je garde toujours un pied dessus (comme sur le frein d’une voiture), car en appuyant, c’est elle qui reprend le contrôle instantanément !

Mon avis sur la machine à coudre Pfaff Ambition 1.0 : points forts et points faibles - Blog couture Some Place Called Home

Les performances en termes de couture

Le système double-entrainement

C’est LE point fort des machines à coudre Pfaff ! Il y a un petit « bras » noir qui descend pour se situer derrière et sous le pied de biche : celui-ci permet de ne pas avoir de glissement de tissus par rapport à ce que vous avez épinglé ! Par exemple, sur un tissu à carreaux, le système de double-entrainement permet d’avoir un alignement parfait, tel que vous l’avez épinglé.

Je trouve ce système particulièrement efficace avec les lainages ou le stretch, qu’on peut vraiment coudre « finger in the nose » (ou carrément, sans guider son tissu ni même le toucher!) ! D’ailleurs, j’ai trouvé la couture de ce top en mousseline de soie bien moins fastidieuse que prévu grâce à cette MAC !

Je crois qu’il y a aussi plusieurs griffes d’entrainement en fonctionnement « normal » – ce qui permet de coudre confortablement même sans l’outil « double-entrainement ».

136 points de couture

Je ne les ai pas encore tous testés, mais ce qui m’a vraiment plu à l’achat, c’est d’avoir :

– les points de couture classiques, avec plusieurs types de boutonnières (en une étape) et un « surfilage standard » assez performant !

– la possibilité de réaliser des broderies fines sur les tissus. Attention, ce n’est pas une brodeuse, mais on peut ajouter de petites finitions aux tissus, comme des « lignes » de broderies en forme de fleurs, feuilles, formes plus géométriques. Oh, et il y a aussi l’Alphabet !

Je ne suis pas encore familière des techniques de « quilting » ou de « needle art » : il faudrait que je creuse sur le sujet ! N’hésitez pas à partager quelques astuces en commentaire si vous vous y connaissez 🙂

Mon avis sur la machine à coudre Pfaff Ambition 1.0 : points forts et points faibles - Blog couture Some Place Called Home

3 épaisseurs de jean

Ça a été l’argument principal de vente 🙂 J’ai naïvement demandé, lorsqu’on me l’a présentée, ce qui la distinguait vraiment de mon ancienne MAC, la Brother FS40. Marie, la commerciale sur le stand de Pfaff, a alors saisi 3 épaisseurs de jeans, et les a passé sous le pied de biche. Le test parlait de lui-même !

Idem avec deux épaisseurs de stretch, qui passaient sans qu’on ne les guident ou tiennent sous le pied de biche.

Forcément, ces deux aspects m’ont rassuré sur le fait que je puisse coudre tout type d’ouvrage 🙂

Les pieds de biche

Ils sont assez nombreux sur la Pfaff Ambition 1.0, et compatibles avec le système de double-entrainement:

– pied de biche pour tous les points « standards »

– deux pieds de biche pour les points « fantaisie »

– un pied pour ourlet invisible, un pour fermeture éclair et un pied boutonnière

Le bruit

La Pfaff est assez silencieuse (en tout cas, bien plus que la Brother, mon seul référent) : lorsque je ferme la porte de l’Atelier couture + celle du salon, je peux coudre dès le petit matin sans risquer de réveiller L’Amoureux, ou les voisins !

Mon avis sur la machine à coudre Pfaff Ambition 1.0 : points forts et points faibles - Blog couture Some Place Called Home

***

Je pense que vous avez compris que je suis absolument RAVIE de cette machine à coudre 🙂

J’ai pas mal comparé avec la Brother, qui a été ma première machine à coudre, celle avec laquelle j’ai débuté. Si vous avez la Brother FS40, surtout, ne vous méprenez pas : je trouve toujours qu’il s’agit du meilleur rapport qualité-prix sur le marché ! Cette machine m’a permis d’apprendre et de faire des merveilles.

La Pfaff fait partie de la gamme au-dessus, tout comme son prix. À la base, elle coûte près de 1 000 € (actuellement, elle est en soldes à 870€ sur le site de La Redoute) : lors du CSF, j’ai bénéficié d’une bonne réduction qui m’a décidé à la choisir (mes parents en ont financé une partie en guise de cadeau d’anniversaire + Noël).

Pour moi, la Pfaff Ambition 1.0 est parfaite pour une seconde ou troisième machine, lorsqu’on est sûr qu’on continuera la couture car on est tombé dedans comme Obélix dans la potion magique 🙂

[show_shopthepost_widget id= »3446727″]

En tout cas, si vous avez des questions ou demandes d’informations, n’hésitez pas à me les poser en commentaires !

À très vite,
Estelle

Publié le 6 commentaires

Choisir son tissu en fonction de son projet

Lorsque j’ai commencé la couture, je me disais que la difficulté devait venir des différentes techniques à apprendre pour coudre un joli vêtement. Je sous-estimais complètement l’importance du CHOIX du tissu. Avec un peu de recul, je peux toutefois vous assurer que c’est bien l’étape FONDAMENTALE ET DÉCISIVE.

D’ailleurs, si vous êtes en train de lire ce billet, c’est que vous en êtes bien consciente. Du coup, je vais faire de mon mieux pour vous livrer tous mes conseils afin de choisir un tissu qui corresponde à votre projet… à moins que ce ne soit l’inverse ?

Parce que OUI. Quand j’intitule cet article « Comment choisir son tissu en fonction de son projet« , je me rends compte que bien souvent, c’est finalement le tissu qui va dicter le type de projet dans lequel je me lance.

Choisir son projet… en fonction de son tissu !

Dans mon processus de création, que ce soit pour les pièces que j’ai envie de coudre ou les patrons que je réalise pour Apolline Patterns, il y a deux possibilités :

– ou bien j’ai une idée assez claire de l’association patron/tissu, et j’essaie de trouver le tissu adéquat,

– ou bien je pars d’un tissu (dont je dispose ou que j’ai dans ma wishlist) afin de créer une pièce sur-mesure à partir de celui-ci.

JAMAIS il ne m’arrive d’acheter ou de créer un patron sans avoir D’ABORD pensé au tissu, ou d’acheter un tissu sur un coup de coeur sans être sûre de pouvoir coudre quelque chose dedans. Dans mon cas, l’offre de tissu disponible conditionne complètement la couture de tel ou tel projet. Pour tout vous dire, si je ne trouve pas LE tissu qui correspond exactement à l’effet que je veux donner au vêtement, je préfère ne rien coudre.

Bon… ok. À ce stade, vous vous demandez peut-être COMMENT j’ai une idée aussi précise du tissu que je veux pour me lancer dans tel ou tel projet. WAIT FOR IT, IT’S COMING.

Trouver le bon tissu

Le choix d’un tissu porte sur deux paramètres : la matière et l’imprimé. Pour chaque projet, il faut que vous soyez absolument sûre que la matière et l’imprimé choisis conviennent au type de vêtement que vous visez. Je suis en train de préparer des billets réguliers pour vous guider, par type de tissus. En attendant, voici mes meilleures conseils 🙂

Je passe énormément de temps sur les blogs, Instagram, Pinterest ou les e-shops. J’aime aussi beaucoup me promener dans le rayon « Mode » de ma Fnac. Je suis constamment à la recherche d’inspirations nouvelles, avec une méthode bien rodée dès qu’une pièce sort du lot, m’inspire, me donne envie de créer.

L’observation

Dès qu’une pièce me plait, je l’épingle ou fais une capture d’écran. J’ai un tableau secret sur Pinterest, dans lequel je recense toutes mes plus belles inspirations. Je le trie de manière quasi-quotidienne, afin qu’il ne s’étoffe pas trop et conserve vraiment l’essence de mon style, mes envies couture et créations de patrons.

C’est mon outil le plus utile pour décider de ce que je veux coudre et affiner mes envies tissu. Une petite bible en quelque sorte 😉

Les descriptions produits du prêt-à-porter

Ensuite, je fonce voir la description du produit qui me plait, et plus précisément l’onglet « Matière et Composition ». Cela me permet de visualiser une matière, un tombé, un imprimé, sur un vêtement déjà cousu, parfois mis en scène en photoshoot. A force de faire ça, les différents tissus n’auront plus de secret pour vous, et vous aurez vraiment une idée très claire du tombé par matière.

C’est une démarche que vous pouvez adopter lorsque vous débutez, pour vous familiariser avec les différentes familles de tissus: connectez-vous à votre e-shop favori, et détaillez les différentes descriptions-produit par type de vêtement : top, jupe, robe, blouse. Cela vous permettra de voir quels tissus sont adaptés à quelle création.

La composition détaillée vous évitera enfin des faux-pas au moment d’acheter votre tissu !

S’inspirer de réalisations existantes

Une fois que vous avez isolé plusieurs pistes de tissus, tant en termes de matière que d’imprimé (je parle ici bien d’un imprimé uni ou à motif), le dernier filtre que je vous conseille d’appliquer est de chercher des cousettes ayant déjà été réalisées dans ce ou ces tissus. C’est le meilleur moyen de « visualiser » le rendu.

Sur Internet, certaines boutiques partagent des photos de créations réalisées à partir de leurs tissus, et prennent soin de poster plusieurs visuels montrant bien le tombé d’un tissu. C’est le cas de Pretty Mercerie, par exemple. Vous pouvez aussi faire des recherches par hashtag sur Instagram, pour voir si quelqu’un n’a pas posté une cousette dans le tissu que vous envisagez.

En magasin « physique », je dirais qu’il ne faut pas hésiter à prendre le rouleau avec soi devant un miroir, pour voir ce que ça donne par rapport à votre carnation, votre style, etc. Demander conseil également, pour vous conforter ou non dans le choix du tissu.

Se jeter à l’eau !

C’est la dernière étape. Malheureusement, aucun moyen de savoir vraiment ce que rendra le tissu avant de le coudre (n’oubliez quand même pas de vous fier à votre instinct !). Si vous avez suivi les étapes précédentes, vous devriez, a priori, être plutôt bien partie. Seule la couture vous confortera, ou non, dans votre choix !

Uni vs. Imprimé ?

C’est une question tellement récurrente et cruciale que je lui consacre ici toute une partie 🙂

En stories, vous êtes assez nombreuses à me demander si je pense quel tel ou tel tissu pourrait aller avec tel ou tel patron, ou alors à vous interroger sur les imprimés – ce qu’ils rendent sur le site web et ce qu’ils rendront « in real life ».

Je vous avoue que la question de l’offre de tissus à motifs dans les magasins de tissus est un VRAI SUJET. Si vous passez en revue mes créations de l’année passée (je l’ai fait pour vous), vous vous apercevrez d’ailleurs TRÈS VITE que toutes mes créa sont réalisées dans des tissus unis (je ne compte pas le tissu en double-gaze avec des pois brodés).

Pourquoi ? Tout simplement parce que je crains l’imprimé… J’ai toujours peur qu’il ne fonctionne pas. Il m’arrive aussi souvent d’avoir un imprimé très précis en tête, inspiré des imprimés que j’observe sur les e-shops : mission impossible toutefois pour en trouver de similaires en magasin de tissus ou sur le net…!

Quelques pistes pour se réconcilier avec l’imprimé à motif…

En organisant mon dressing d’hiver, ça m’a sauté aux yeux : je n’ai vraiment aucune pièce à motif (bon, allez, 3), même achetées dans le prêt-à-porter. Et honnêtement, même si j’aime l’uni dans mes créa-couture, c’est un constat que je regrette. Je RÊVERAI de pouvoir apporter des petites touches plus vitaminées à travers des pièces cousues main imprimées 🙂

Alors, dans l’intérêt de ce billet, j’ai fait mes recherches afin de trouver les meilleures alternatives pour créer à partir d’imprimés.

Les créatrices indépendantes françaises

C’est, à mon sens, la seule manière de trouver des imprimés et motifs modernes, qui ne résultent pas en des cousettes vieillottes. Les créatrices françaises suivent, comme vous et moi, les tendances. Elles travaillent de concert avec des graphistes et illustratrices, pour nous proposer des tissus imprimés à la hauteur de nos attentes.

Petit bémol, forcément : ces tissus sont en général plus chers que les tissus unis ou produits à grande échelle. Mais leur achat reviendra toujours moins cher que dans le prêt-à-porter 😉

Les créatrices à suivre… 

Atelier Brunette, Cousette Fabrics, France Duval Stalla, Églantine & Zoé, Petit Pan (notamment pour les enfants / la déco)…

Le coup de coeur: Atelier 27 France

Le principe de cet e-shop est de créer des petites capsules de tissus, choisis parmi une offre existante, ou créés par Atelier 27 et imprimés en France. Les capsules fonctionnent par camaïeux de couleurs, et on en raffole !

Récemment, j’ai pu tester cette flanelle pied de poule ainsi qu’un merveilleux tissu bleu nuit à paillettes, qui arrivera pour la capsule de Novembre (je vous mettrais le lien à ce moment là). J’ai hâte de vous montrer ce que j’en ai fait 🙂

Ce que j’apprécie particulièrement avec Atelier 27, c’est qu’il y a quelques cousettes-inspirations qui permettent de bien visualiser ce qu’on peut faire avec tel ou tel tissu !

Certains e-shops aux sélections très chouettes

Je vous cite ici mes préférés, ceux chez qui vous pouvez commander à peu près tout les YEUX fermés 🙂

Pretty Mercerie : une très grande et très belle sélection de tissus de tous types, que ce soit en termes de matières, d’imprimés. Vraiment, quoique vous vouliez faire, vous trouverez forcément votre bonheur chez Pretty Mercerie.

Little Fabrics : un e-shop un peu plus confidentiel, mais tout aussi intéressant. J’apprécie notamment le choix de tissus tencel, réputés plus responsables. Little Fabrics distribue aussi les tissus Atelier Brunette aux imprimés DINGUES, si vous souhaitez faire une commande groupée (je lorgne sur celui-ci, mais peut-être vais-je le commander pour Noël !)

The Sweet Mercerie : idéal pour des tissus plus rares et de qualité ! La collection automne-hiver est particulièrement chouette cette année, avec pas mal de lainages imprimés. Je ne peux que vous recommander de lire les « billets inspiration« , où The Sweet Mercerie propose des associations tissus-patrons !

***

J’espère que ces conseils vous seront utiles ! On se retrouve très vite pour les fiches-thématiques par tissu 🙂

À bientôt,

Estelle

Cet article vous inspire ? Épinglez-le sur Pinterest !

Publié le 35 commentaires

10 erreurs en couture (et comment les éviter)

Si vous avez débuté la couture il y a peu, vous vous êtes sans doute déjà confrontées à quelques erreurs, qui gâchent rapidement le plaisir de coudre… Dans cet article, j’ai essayé de compiler les erreurs les plus courantes, afin de vous donner quelques astuces pour les éviter.

Ce billet peut fonctionner comme une « checklist » avant de se lancer dans chaque projet !

1 – Ne pas laver un tissu

Pourquoi c’est problématique ? Parce que si vous choisissez un tissu qui rétrécit, vous serez bien en peine de ne plus pouvoir porter votre vêtement plus d’une fois !

D’autre part, laver un tissu avec une lessive écologique permet de le délester d’une grande partie de composants chimiques. Il sera ainsi moins susceptible d’irriter votre peau 🙂

Quelques conseils… Chaque tissu se lave d’une façon particulière. C’est un peu la même chose qu’avec vos vêtements du prêt-à-porter, on ne lave pas un lainage de la même manière qu’on lave une viscose. Pour être certaine du mode de lavage, je vous conseille de lire attentivement les « descriptions produits » sur une boutique en ligne, ou de demander conseil en boutique.

Je tiens bien à rappeler qu’aucune question n’est « bête » : il n’y a pas de honte à ne pas savoir 🙂

2 – Couper la mauvaise taille

Ceci peut sembler une évidence MAIS je préfère enfoncer des portes ouvertes : votre taille couture ne sera peut-être (d’ailleurs SANS DOUTE) pas votre taille habituelle du prêt-à-porter !

Pourquoi c’est problématique ? Alors que si l’on coupe trop grand, on peut toujours ajuster… Si l’on coupe trop petit, et bien c’est tout un projet qui part en fumée 🙂

Il est primordial de bien vérifier la taille qui vous correspond. Pour cela, prenez régulièrement vos mensurations (tour de poitrine, tour de taille, tour de hanches). En général, elles ne vont pas changer souvent, mais le corps évolue alors, mieux vaut vérifier, tous les 2-3 mois.

L’encyclopédie de la couture dont je dispose explique très précisément comment bien prendre chaque mensuration 🙂

Enfin, si les tailles couture peuvent varier dans le prêt-à-porter, elles le peuvent aussi entre différentes marques de patron. Référez TOUJOURS au tableau de tailles de votre projet !

Quelques conseils… Vos mensurations ne correspondront pas toujours parfaitement à celles d’un patron. Vous pouvez par exemple avoir les mensurations de la poitrine et de la taille correspondant à un 36, et celle des hanches correspondant à un 38.

Dans ce cas, quelle taille choisir, le 36 ou le 38 ? Cela dépend des modèles. S’il s’agit d’une blouse évasée au niveau des hanches, optez pour le 36. S’il s’agit d’une robe, optez pour le 38. Il vous sera toujours possible d’ajuster de quelques centimètres le haut à votre taille.

Dans tous les cas, préférez la taille dans laquelle vous avez la mensuration la plus forte. Si votre tour de poitrine correspond à un 38, et que toutes les autres mensurations correspondent à un 36, préférez quand même le 38. Là encore, il sera toujours plus facile de ré-ajuster le vêtement…!

3 – Oublier les marges de couture…

Pourquoi c’est problématique ? Si vous n’ajoutez pas de marges de couture à un patron qui le nécessite, forcément, les pièces découpées seront trop petites. Pour un ourlet (3 cm de marges de couture généralement), cela peut même s’avérer très dérangeant : votre jupe de 50 cm en fera rapidement… 47 (ouh, gla-gla)

Quelques conseils… C’est LA question que vous devez TOUJOURS vous poser avant de commencer un projet : « mon patron intègre-t-il ou non les marges de couture ? ». La seconde : « de combien de centimètres sont-elles ? »

J’aimerais pouvoir vous dire que ces informations sont indiquées clairement dans chaque patron, mais NON, cela peut-être très compliqué. Notamment pour les marques très industrialisées, tel Vogue, Burda, ou encore McCall. Bon courage pour les trouver…!

En général, sur les patrons de créatrices, ces données sont indiquées clairement, soit sur le livret d’explication, soit sur la planche de patron, ou les deux.

Attention, les marges de couture peuvent varier autour d’un même vêtement. Assez communément, vous aurez des marges de 1 cm à 1,5 cm tout autour du vêtement, sauf au bas, où les marges seront comprises entre 3 cm et 4 cm pour faire l’ourlet.

4 – Mal disposer ses pièces de patron sur un tissu

Pourquoi c’est problématique ? Poser sa pièce au centre du tissu alors qu’elle aurait dû être au pli… aïe aïe aïe. Vous avez trouvé là la meilleure manière de gâcher du tissu (et de l’argent). Suivre scrupuleusement le plan de montage est l’une des étapes indispensables d’une bonne séance couture !

Quelques conseils… Dans CHAQUE patron, il y a un « plan de coupe« . Celui-ci est hyper important, et je vous conseille vraiment de le détailler à fond. De ne pas partir bille en tête en disposant vous-même vos pièces, « au feeling », au risque de ne plus avoir assez de tissu à la fin, ou de faire des erreurs de positionnement.

Une fois que le plan de coupe est bien intégré, vérifiez TOUJOURS que le plan de coupe corresponde bien aux indications présentes sur le patron, et vice-versa. On n’est jamais à l’abri d’une erreur ! Par exemple, j’ai testé un patron récemment : sur le plan de coupe, les deux pièces du buste étaient disposées au centre, alors que sur la planche de patron, l’une de ces pièces comportait la mention « au pli ». Du coup, j’ai pris quelques longues minutes à me demander quelle était la meilleure décision à prendre. De manière générale, je préfère me fier aux indications de la planche de patron.

Ces erreurs sont bien entendu TRÈS RARES… mais on ne sait jamais 😉

5 – Vouloir aller trop vite

Pourquoi c’est problématique ? La couture fait partie des activités qui demandent beaucoup de patience et de rigueur. Or, lorsque l’on va trop vite, on fait très souvent de petites (ou grosses) erreurs. Ne pas coudre le bon côté, ou alors coudre envers contre envers alors qu’on aurait dû coudre endroit contre endroit. Certes, ces erreurs peuvent se rattraper, mais je vous défie de « découdre » les points cousus de manière rapide… même avec le célèbre « découd-vite » !

Quelques conseils… Deux astuces suffisent. Primo, lisez et relisez les indications de la notice de montage. Vérifiez et revérifiez avant de coudre (que vous êtes du bon côté, que le tissu est bien endroit contre endroit ou envers contre envers, que la manche est du bon côté, etc.).

Secondo, lorsque votre patience est mise à rude épreuve (ça arrive très souvent, car coudre prend DU TEMPS, et les sessions peuvent vite devenir longues) : faites-une PAUSE. Mais vraiment : lorsque vous avez le sentiment d’allez plus vite pour « en terminer », il est souvent temps de s’arrêter. De faire un break et de reprendre le lendemain.

Au début, je ne faisais pas de pause, et je me retrouvais à faire des erreurs, dans un état de nervosité extrême à devoir « découdre ». Désormais, dès que je suis fatiguée ou que je sens ce besoin d’accélérer, je me mets sur pause. Et je travaille sur quelque chose de radicalement différent !

6 – Faire l’impasse sur le « bâti »

Pourquoi c’est problématique ? Cette erreur découle en général de l’erreur précédente 😉 En voulant aller trop vite, on zappe l’étape du bâti. Du coup, dès qu’on se trompe, il est bien plus lent de corriger…

Quelques conseils… Vous pouvez réaliser votre point de bâti à la main ou à la machine. Ma grand-mère bâtissait à la main, je bâtis à la machine à coudre. Le point de bâti est un point plus long (4,5 ou 5) avec faible tension de fil. Il permet de bien pré-fixer une couture, de vérifier que le vêtement tombe bien ainsi. Et surtout, il permet d’être décousu beaucoup plus vite et sans endommager le tissu s’il arrivait que vous vous trompiez !

7 – Ne pas faire d’essayages pendant la couture…!

Pourquoi c’est problématique ? En n’essayant pas, vous faites une totale confiance à la personne qui a créé le patron. C’est très bien, mais il ne faut pas oublier que les tailles de patron de couture sont comme dans le prêt-à-porter : elles sont faites pour une morphologie particulière. Ainsi, votre corps n’y correspondra que rarement en tous points. Ce sont en général de très légères modifications, mais quand même !

Quelques conseils… Vérifiez, petit à petit, au fur et à mesure de la couture, que le vêtement vous va. Ces petits « essayages » intermédiaires vous permettront de rectifier le tir (ajuster un buste, par exemple).

Surtout, ils vous éviteront d’avoir à découdre tout un pan de vêtement à la fin de votre session couture (oui, ce moment où vous êtes tellement fière d’avoir terminé que vous vous empressez d’aller essayer votre création…)

8 – Zapper le repassage

Pourquoi c’est problématique ? Le repassage a VRAIMENT une utilité en couture. Cette étape permet de bien positionner le vêtement en vue des coutures qui vont suivre. Pour des finitions parfaites et aucun « à peu près ».

Quelques conseils… Quand il y a inscrit « Repassez » ou « écrasez les coutures au fer », on REPASSE. On ne saute pas cette étape sous prétexte que le repassage nous barbe (je vous rassure, moi aussi, surtout quand je dois faire de longues sessions après les machines à laver).

9 – Endroit contre endroit, envers contre envers…

Pourquoi c’est problématique ? Se tromper de sens d’assemblage est vraiment ennuyant. Parce qu’une fois la bourde réalisée, il n’y a AUCUN retour en arrière possible SAUF de se munir de son découd-vite… et de découdre, point par point. Alors, ça passe pour une couture d’épaule, mais quand il s’agit de la couture d’une manche, je vous assure que vous me remercierez d’avoir suivi ce précieux conseil 🙂

Quelques conseils… Pour éviter de potentielles erreurs, cela se passe dès le moment de la coupe !

Une fois votre pièce cousue, tracez SYSTÉMATIQUEMENT une croix à la craie du côté envers du vêtement. Cela vous permettra de ne jamais vous tromper, car vous aurez un repère en cas de doute. Ceci est vrai pour les tissus dont l’endroit/envers sont très proches, et parfois peu distincts à l’oeil nu !

Au moment d’assembler, vérifiez ensuite toujours que vous êtes bien dans le sens indiqué, endroit contre endroit, ou envers contre envers, grâce aux croix tracées à la craie.

10 – Croire que seules les explications du patron suffisent

Pourquoi c’est problématique ? Tous les patrons de couture ne s’adressent pas au même public. Pour nombre d’entre eux, ils partent du principe que vous avez acquis un certain nombre de connaissances en couture : coudre des pinces, faire un ourlet simple ou invisible, monter une manche, poser une fermeture à glissière.

Ainsi, sur le livret d’explication, certaines de ces étapes peuvent ne pas être détaillées…

Quelques conseils… D’OÙ l’intérêt, si ce n’est l’exigence, à un moment donné, de disposer d’une Encyclopédie de la couture (là mienne est celle aux éditions Flammarion, ici) complète qui détaille et explique ces techniques !

Si vous ne choisissez pas la même encyclopédie que moi, je vous conseille tout de même de privilégier les ouvrages dont les illustrations vous semblent claires et limpides. Comme on dit souvent, la couture se voit plutôt qu’elle ne se lit 😉

***

Voilà pour ce billet un peu long, mais qui j’espère vous sera utile ! Si vous avez rencontré d’autres difficultés, laissez-moi un commentaire. Je répondrais en tâchant de vous livrer mes meilleurs conseils pour éviter ces erreurs à l’avenir !

À très vite,

Estelle