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Une jupe en double-gaze rose poudré

Une jupe en double-gaze rose poudrée

Bonjour à toutes, j’espère que vous allez bien !

Vous ne me croirez peut-être pas, tant certaines de ces images me semble surréalistes… Ce shooting a bel et bien été réalisé au coeur du Parc Monceau, en plein Paris. Tellement étonnant, car on ne distingue, sur les premières photos, aucun immeuble derrière les arbres…! Sans parler de la hauteur de l’herbe, qu’on n’avait encore jamais vu pareille ici ! Le lieu était vraiment tout trouvé pour ce look estival avec l’une des matières REINE de la période : la double gaze 🙂

J’ai profité d’un après-midi libre pour coudre une jupe « sans patron » : une jupe midi plissée en double-gaze rose poudré. Pour réaliser ce type de jupe, rien de plus simple !

Le dos et le devant sont composés de deux rectangles que j’ai fait ici identiques : en largeur, ils mesurent mon tour de taille multiplié par 2 sur 65 cm de longueur. Je les ai coupés une fois au pli pour le devant, une fois au pli pour le dos. Pour la ceinture, j’ai pris celle de mon patron de jupe Bianca (c’est la même sur Paloma, si vous avez ce patron). J’ai monté le modèle avec une fermeture à glissière invisible placée sur le côté 🙂 

Comme ma double-gaze est assez claire et donc un peu transparente, je l’ai doublée d’un voile de coton rose pale. Je vais d’ailleurs publier dans les jours qui viennent un DIY vidéo qui apprend comment monter une fermeture à glissière invisible sur un vêtement doublé. J’ai bien détaillé afin de rendre cette jolie finition accessible 🙂

Mon top, j’imagine que vous l’avez reconnu : c’est la version débardeur de mon patron Portofino (Apolline Patterns), cousu ici dans un crêpe de proviscose blanc trouvé chez Pretty Mercerie.

 

J’espère que cette parenthèse champêtre vous a plu !
À très vite,
Estelle

 

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#MaGardeRobeCousueMain : identifier ses matières préférées

#MaGardeRobe CousueMain : identifier vos matières préférées

Je ne sais pas vous, mais au début, lorsque je choisissais un tissu, j’avais tendance à me focaliser essentiellement sur le VISUEL et le TOMBÉ. Le plus souvent, j’avais un projet avec un tombé en tête très précis. Et, parfois, une envie de couleur ou d’imprimé. Finalement, je choisissais mes tissus en fonction de ces 2 ou 3 variables. JAMAIS je ne me posais la question de la matière en elle-même, et de ce qu’elle m’inspirait / me faisait ressentir. 

Et du coup, j’ai fini avec pas mal de cousettes au placard. Pourquoi ? Parce que, par exemple, le lin froisse, que je n’aime pas particulièrement repasser avant de partir au bureau, qu’il est parfois un peu trop rêche sur les peaux sensibles… Parce que les tissus synthétiques ne respirent pas et qu’ils prennent, l’été notamment, les odeurs très rapidement. ETC ETC. 

Faire le point sur les tissus qu’on apprécie et qu’on souhaite porter

Ce filtre vous permettra de n’avoir en stock que des tissus (et donc des vêtements) que vous êtes sûre d’apprécier porter. De mon côté, voici ce que j’ai noté :

Les tissus que j’apprécie porter (pour des raisons de sensation) : la gaze de coton (pour son confort, sa légèreté, sa facilité à être repassé), le tencel (pour sa douceur, le fait que ce soit une matière qui respire, fluide avec un joli tombé), la viscose (car elle est plutôt agréable à porter et reste la seule qui permettent d’avoir autant de choix d’imprimés), le denim/jean (car j’ai besoin d’être à l’aise dans mon quotidien), le lainage (doublé d’un voile de coton, car c’est la meilleure association pour des pièces plus hivernales agréables à porter et non électro-statique), le coton-lin (car c’est plus fluide qu’un lin, moins froissant qu’un lin non mélangé ou qu’un lin-viscose), le jacquard doublé d’un modal / tissu liberty ou voile de coton (car j’apprécie le tombé lourd, les motifs et/ou imprimés, le chic de ce tissu), la flanelle (car tellement confortable et chaud!)..

Les tissus que je souhaite porter (pour des raisons plus éthiques) : le tencel, le coton bio, la proviscose (pour des projets légers très spécifiques, car c’est un tissu qui froisse), les matières upcyclées quelles qu’elles soient (c’est-à-dire des restes de stocks de prêt-à-porter vendues par des merceries à des particuliers).

Les tissus que j’apprécie et coudrai occasionnellement : les tissus « voile », car ce sont des matières visuellement extrêmement chic, mais pas facile à dompter (et souvent en tissu synthétique). On ne peut pas non plus les porter au quotidien, car suivant le patron utilisé, elles peuvent être très (ou trop) chic justement. 

… et ceux qu’on préfère éviter le plus possible !

Ici, les raisons peuvent être variées et appartiennent à chacune d’entre nous. 

Voici mes choix (qui peuvent être différents des vôtres en termes de ressenti, nous sommes toutes UNIQUES) : les matières synthétiques type crêpe de polyester (le polyester est synthétique, polluant, ne respire pas, prend toutes les odeurs) ; la double-gaze (l’effet est super sympa, comme cette robe cousue-main que j’adore, mais je trouve que la double-gaze est épaisse et prend vite les odeurs) ; la mousseline (que je déteste coudre car trop fuyante et technique) ; le crêpe de viscose (à mon sens souvent trop fragile et peu durable, il froisse aussi beaucoup)…

Gardez-les en tête !

Je n’ai bien sûr pas listé tous les tissus existants 🙂 L’idée n’est pas de faire une liste à la Prévert, simplement d’apprendre à mieux se connaitre pour éviter de coudre une sublime pièce qu’on finit pas ne pas porter car elle sent la frite après un déjeuner en brasserie 🙂

Nous aborderons la question de l’uni/imprimé dans un prochain article 🙂

Prochain sujet qu’on abordera ensemble sur ce blog : trouver les coupes qui nous vont OU qu’on aime porter (le OU a toute son importance, je ne ferai pas de « cours de morphologie », car je fais partie de celles qui sont convaincues qu’on doit porter ce qui nous fait sincèrement PLAISIR). La mode est trop belle pour se priver !

À très vite,
Estelle


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Inspirations « tissus » pour Nino !

Inspirations "tissus" pour Nino

Bonjour à toutes et tous ! On se retrouve aujourd’hui pour un billet « Inspiration Tissus« , consacré au patron de pantalon Nino, qui vient tout juste de sortir.  À ce jour, j’ai déjà trois versions de Nino : deux en tencel (rouille et bleu pastel), une en denim. Et j’en ai de nouvelles de prévues dans un piqué de coton mélangé viscose, ainsi que dans un crêpe synthétique lourd rouille.

Les tissus conseillés pour Nino

• Le tencel, moyen ou lourd : le tencel est un tissu plutôt écologique. Il est légèrement moins fluide qu’une viscose, mais il est sans doute plus facile à coudre, et plus agréable à porter. Le tombé du tencel est toujours impeccable ! Je vous conseille d’aller voir du côté des tissus Meet Milk, spécialistes du tencel. Préférez les tencel plutôt lourds, de façon à ce qu’ils ne laissent pas trop entrevoir les marques de vos sous-vêtements.

• Le crêpe synthétique, moyen ou lourd : c’est un tissu plus facile à travailler que la viscose, ce qui peut être intéressant pour les personnes qui débutent en couture. Il froisse généralement moins que la viscose ou le tencel. Un exemple de pantalon large en crêpe écru ici.

Les mélanges lin-viscose ou coton-lin, pour un rendu estival et une pièce qui ne tient pas trop chaud. Les mélanges lin-coton auront plus de tenue que les lin-viscose, qui seront plus « mous » au toucher (et au tombé). Quelques exemples de pantalons en lin mélangé ici.  

La viscose ou crêpe de viscose (à choisir moyenne ou lourde, et opaque): c’est souvent un bon moyen de coudre un pantalon à imprimé. Le seul défaut de la viscose est d’être parfois trop fin et froissant. Mais cela donne des résultats sympas, comme ici ou ici.

Le piqué de coton : une alternative que je vais bientôt tester, après avoir commandé ce piqué de coton fauve Pretty Mercerie. C’est un tissu avec plus de tenue que le tencel ou la viscose. Préférez-le mélangé à de la viscose, pour lui donner un tombé un peu plus fluide qu’un piqué 100% coton. Je vous montre le résultat très vite !

Le sergé de coton : c’est un tissu plutôt lourd avec une belle tenue, du poids sans être trop épais. Généralement, le sergé de coton est lisse et ne nécessite donc pas de doublure !

Le denim, sans stretch. Coudre Nino dans un denim, c’est possible ! Si votre tissu denim contient du stretch, il faudra sans doute procéder à quelques ajustements de patron (principalement sous-tailler / rétrécir le patron à certains endroits). 

• Pour une version plus automnale ou hivernale, le lainage fin : attention, il sera nécessaire de doubler ce type de tissu (par exemple, un voile de coton ou de viscose).

Sélection de tissus pour Nino

Voici une sélection de plusieurs tissus qui iraient à merveille avec le patron Nino : j’espère qu’elle vous plaira 🙂  

[shopr collection= »nino-ss2020″]

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J’ai déjà hâte de découvrir vos versions ! N’hésitez pas à les partager sur les réseaux sociaux avec les #ApollinePatterns et #Ninopattern !

À bientôt,
Estelle 

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Une version estivale pour le patron Romy

Une version estivale pour le patron de robe Romy !

Bonjour à toutes et tous ! J’espère que vous allez bien et que vous vous apprêtez à profiter pleinement des beaux jours qui semblent s’être durablement installés dans nos quotidiens… On se retrouve aujourd’hui pour une petite présentation avec ROMY, l’un des patrons de la dernière collection de patrons printemps-été 2020 d’Apolline Patterns. Autant vous dire que si je devais choisir UN patron dans mes collections, ce serait celui-ci. Je l’adore ! Je crois qu’il concrétise à lui-seul tout ce qui guide la création de chacun de mes modèles : la recherche du chic, de la féminité, et d’une élégante sobriété. Petit tour du propriétaire…

Un modèle à épaules nues…

Parce qu’il n’existe pas de meilleure manière de célébrer la féminité, n’est-ce pas ? J’avais très envie d’un modèle aux épaules nues, parce que je trouve la coupe vraiment flatteuse sur toutes les morphologies : elle permet de mettre en valeur le port de tête et dégage le visage. Avec une robe (ou blouse) sans manche, pas de frou-frou derrière lesquels vous cacher : on vous voit VOUS (et c’est le principal).

… qui joue avec le volume !

Avec Romy, l’objectif était de créer un maxi-effet accessible à toutes les couturières, confirmées ou débutantes. La pose d’élastiques, ultra facile dès lors qu’on dispose de la bonne épingle à nourrice, permet de cintrer le modèle aux différents endroits que j’ai choisi pour vous : la taille, tout d’abord, les épaules, pour tenir la robe, et les bras, juste au-dessus du coude, pour vous permettre d’avoir un effet manche ballon et volantée (sans toutefois avoir à monter la tête de manche… ou le volant!).

Avec ce patron, je vous propose trois manières de jouer avec les élastiques (comme ça, ils n’auront plus de secrets pour vous) : la création d’une coulisse à même le vêtement (pour les épaules), la confection d’une coulisse à partir d’un biais (pour la taille) et la couture d’une coulisse à partir d’une enforme (ou parementure) au niveau des manches.

Et un dernier détail…

Celui qu’on ne voit pas si souvent mais qui mériterait plus de faveurs : le volant à une tête, que j’ai conçu ici comme une basque à la version robe de Romy, et qui ajoute une jolie touche d’originalité.

Quel tissu choisir pour Romy ?

Dès que j’ai terminé le patronnage de Romy, j’ai tout de suite pensé à un tissu aperçu chez Atelier 27, avec qui je réalisais, à l’époque, la collection capsule « Mariage ». HEUREUSEMENT pour moi, il en restait pile… 1m80 ! Il s’agit du voile lurex imprimé Saintes-Maries en rose (il existe aussi en bleu). Et heureusement pour VOUS, un réassort est prévu du côté d’Atelier 27 🙂

 

Comme il s’agit d’un voile, il nécessitera d’être doublé : j’ai choisi un voile de coton en coloris « beige rosé » de mon stock, qui convient parfaitement (vous pouvez opter pour ce voile de coton chez Atelier 27 directement). Le voile de coton est vraiment intéressant : il soutient un tissu fluide comme le voile ou la mousseline, et reste toutefois très léger et aérien. 

Je vous préparerai bientôt une sélection de tissus pour Romy. En attendant, voici quelques pistes : viscose, lin-viscose, voile ou mousseline, tencel, satin de coton… L’idéal, à garder en tête, est de choisir un tissu suffisamment souple et léger pour ne pas créer un surplus d’épaisseur au niveau des élastiques. 

Comment « styliser » le patron Romy ?

 Je ne le fais pas assez souvent, pourtant, c’est une règle que toutes les fashionistas connaissent et répètent avec des robes, vestes, pantalons, chemisiers… Ajoutez une ceinture à la taille et donnez à votre tenue un tout autre style ! Ici, j’ai utilisé une ceinture large en cuir marron, achetée chez Sézane il y a plusieurs années. Je porte aussi un chapeau. Je trouve que l’ensemble donne un côté un peu « Coachella » ou même country. Taylor Swift adorerait, non ?

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Inspirations « tissus » pour Manarola !

Inspirations "tissus" pour Manarola

Bonjour à toutes et tous ! On se retrouve aujourd’hui pour un billet « Inspiration Tissus« , consacré au patron de robe Manarola, qui vient tout juste de sortir.  Ma première version de Manarola avait été confectionnée dans une jolie viscose rouge et fleurie trouvée chez Pretty Mercerie. Petite précision tout de même, le tissu est un peu transparent, je vous conseille de le doubler au niveau de la jupe (le haut du patron est doublé dans la gamme de montage) ou alors de porter un fond de jupe couleur chair. 

Les tissus conseillés pour Manarola

Manarola est une robe estivale que je recommande de coudre dans un tissu plutôt fluide. En effet, la jupe a été patronnée « en forme », la fluidité du tissu ira mieux aux « godets » qui peuvent se créer. 

La viscose, moyenne ou plus lourde : ici, le paramètre le plus important est l’opacité, qui permettra d’éviter de doubler la partie « jupe ». Un poids autour de 130g/m2 (laize 140) devrait vous indiquer que la viscose aura l’opacité et le tombé attendus. N’hésitez pas à bien lire les descriptions « produits » de vos merceries préférées, l’opacité ou la transparence du tissu sont souvent indiqués ! Chez Pretty Mercerie, la « proviscose » peut aussi être intéressante (attention tout de même, elle froisse facilement).

Le tencel, moyen ou lourd : le tencel est une alternative plus écologique à la viscose. Le tissu est légèrement moins fluide, mais il est sans doute plus facile à coudre, plus agréable à porter. Le tombé du tencel est toujours impeccable ! Je vous conseille d’aller voir du côté des tissus Meet Milk, spécialistes du tencel.

Le voile de coton : je ne recommande pas de coudre Manarola dans un coton traditionnel, de peur que le tissu donne un rendu trop rigide. En revanche, le voile de coton, s’il vous semble fluide, peut-être une bonne alternative. A doubler impérativement, car le voile est transparent dans tous les cas. Préférez-le avec un poids tournant autour de 90g/m2. 

Le crêpe synthétique, léger ou moyen : c’est un tissu plus facile à travailler que la viscose par exemple, ce qui peut être intéressant pour les personnes qui débutent en couture. Mieux vaut le préférer d’un poids léger ou moyen, car le crêpe tient plutôt chaud l’été.

Le crêpe de viscose : j’indique ici le crêpe de viscose car son aspect est vraiment joli, et on trouve parfois de beaux imprimés. Il est tout à fait possible de réaliser Manarola en crêpe de viscose. Attention tout de même, ce tissu aura dans 95% des cas besoin d’être doublé, d’un voile de coton, par exemple. Sa couture est plus délicate que pour une viscose traditionnelle.

Pour des pièces plus « chic », d’invitée à un mariage par exemple, la soie (crêpe ou mousseline) ou le satin imprimé (synthétique ou de soie). La mousseline de soie peut donner des pièces extrêmement raffinées (un peu comme pour ma version de la robe Romy). Elle doit se doubler impérativement (avec un tissu très opaque), voire même se glacer (utiliser un tissu plus rigide, souvent un organza, qu’on positionne contre l’envers de la mousseline : on traite pour chaque pièce de patron les deux tissus comme s’ils ne faisaient qu’un seul morceau).  

Sélection de tissus pour Manarola

Voici une sélection de plusieurs tissus qui iraient à merveille avec le patron Manarola : j’espère qu’elle vous plaira 🙂  

[shopr collection= »manarola-ss2020″ order= »random »]

Sélection de tissus pour Manarola

J’indique dans la fiche-produit de Manarola le détail du métrage ainsi que toute la mercerie nécessaire. Pour les brides, vous en trouverez chez Stragier (« lichette boutonnière élastique », ici) : ils la proposent en plusieurs coloris, ce qui est bien pratique !

Concernant les boutons, je vous conseille de jeter un oeil du côté d’Atelier Brunette : privilégiez une taille d’environ 9 mm (d’expérience, les 11 mm sont un peu gros).

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J’ai déjà hâte de découvrir vos versions ! N’hésitez pas à les partager sur les réseaux sociaux avec les #ApollinePatterns et #Manarolapattern !

À bientôt,
Estelle 

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